La lithothérapie, ou l’art de se soigner par les pierres, tend à faire sourire les esprits les plus cartésiens. Certains y voient, au mieux, une croyance, au pire, une escroquerie cachant des intérêts mercantiles.
Avant de déconstruire cette critique faite à la lithothérapie, nous allons tout simplement démontrer pour quelles raisons cette pratique est non seulement une science, mais qu’elle est en plus une discipline synergétique. C’est-à-dire une discipline qui assure le lien entre de nouveaux domaines que les études scientifiques les plus récentes commencent enfin à dévoiler et à prendre au sérieux.
Nous allons ainsi aborder tout un panel de découvertes scientifiques :
– des études sur les chakras, avec la confirmation de l’existence du Prana,
– les récentes découvertes faites sur les ondes sonores, et proposerons l’analogie aux énergies émises par les pierres,
– la synesthésie et la chromesthésie, comme sources de perception d’un monde que nos sens ignorent, et que les pierres permettent de mieux appréhender,
– la mémoire de l’eau, et le rôle des roches dans son rechargement,
– la transe-cognitive auto-induite, et l’effet bénéfique de l’énergie de certaines pierres pour la favoriser,
– enfin, la psychanalyse et l’apport des pierres dans l’introspection et l’équilibre libidinal.
La fin de l’article sera consacré à déconstruire la critique de la lithothérapie, vue par certains comme une escroquerie, sans n’avoir fait aucun effort pour étayer leur point de vue. A vous de juger.
Avant tout, commençons par souligner l’importance fondamentale de l’intuition, celle-là même qui a guidé toutes les grandes découvertes scientifiques et qui fait consensus comme étant une vision indispensable à la science. Au point que les scientifiques considèrent que « la base ultime des mathématiques modernes est ainsi l’intuition mathématique » [1].
La lithothérapie est encore une science sans mesure ni représentation
Tout comme la notion de chaleur ou de froid existaient avant l’invention du thermomètre et de son unité de mesure qu’est le degré Celsius ; tout comme la radioactivité préexistait à l’invention du compteur Geiger-Muller et à son unité qu’est le Becquerel, l’énergie des pierres préexiste à sa mesure.
Nous allons voir que pressentir une chose qui ne connaît encore ni sa forme ni sa mesure, pose à chacun d’entre nous de grandes difficultés de représentation. Pourtant, bien des Hommes ont eu l’intuition de l’énergie des pierres, comme Aristote, il y a presque 2 400 ans [2], avec la rédaction de son Lapidaire.
h3 L’énergie des pierres, une force non mesurable
La lithothérapie porte contre elle ce qui fait son essence même : l’énergie des pierres. Une énergie non mesurable par les outils scientifiques actuels et qui, dès lors, est considérée comme inexistante.
C’est comme si la réalité même de la vie sur Terre avait dû attendre la découverte de l’atome moderne par Niels Bohr, ou sa préfiguration par Joseph John Thomson en 1897 [3]. Pourtant, au moins 2400 ans plus tôt, des philosophes grecs comme Leucippe et Démocrite pensaient déjà l’existence de l’atome.
Ce n’est là que ce que nous savons de leurs intuitions, car quand on sait à quel point le corpus des penseurs grecs nous est parcellaire, et que les papyrus d’Herculanum constitueront peut-être la plus grande source de savoir sur ces temps anciens, on peut mesurer ce qui nous est inconnu sur les 300 000 ans d’âge de l’homme moderne.
Autrement dit, croire uniquement à ce que l’on voit, ou à ce que l’on a démontré, en ne portant aucun crédit au reste, peut mener à des incohérences majeures. Pousser cette rationalité à l’extrême est finalement le meilleur moyen de démontrer son irrationalité. Si les atomes en constituent ici un parfait exemple, on vous en réserve un meilleur dans le tout dernier paragraphe de cet article.
Accordons toutefois aux esprits un peu trop rationnels, le crédit de ne pas être bien loin de la vérité : celle de ne voir qu’un monde correspondant, non seulement à leur schéma de pensée, mais surtout à la représentation qu’ils s’en font.
h3 Le monde n’est qu’une représentation
Dans cette problématique que pose la représentation du monde, là encore des philosophes de premier plan ont pensé cette question par intuition, avant que la science ne vienne leur donner raison.
Ainsi, Arthur Schopenhauer, écrivait en 1828 son livre au titre resté célèbre : « Le monde comme volonté et comme représentation ». Son intuition d’alors se résumait tout entière dans la première phrase de son ouvrage : « Le monde est ma représentation. »
C’est exactement la raison pour laquelle beaucoup d’esprits cartésiens ne peuvent voir dans les pierres d’autre vertu que celle d’être taillées pour ériger un mur ou paver une route. Pourquoi ? Car ils voient le monde selon leur propre perception.
Heureusement, la science a connu de nombreux progrès dans des domaines hétéroclites, dont certains lui semblaient particulièrement imperméables, obscurs voire même franchement ésotériques.
Ce sont notamment les études menées sur les chakras, les ondes sonores, la mémoire de l’eau ou encore la trans-cognitive auto-induite, qui bouleversent enfin notre manière de percevoir le monde qui nous entoure, et ouvre grand la porte à la lithothérapie dans ce rôle de science synergétique.
h2 La démonstration tardive des connaissances hindoues par la science
Autant la pensée des philosophes grecs a infusé la culture occidentale et préfiguré des découvertes scientifiques majeures, autant les intuitions des brahmanes indiens ont été confirmées par la recherche, notamment la théorie des chakras.
h3 Les chakras vus par la science
En lithothérapie, chaque pierre possède des vertus qui s’associent à des chakras (href_blanck Les chakras et la lithothérapie), c’est-à-dire à des centres d’énergie mis en évidence par les Brahmanes indiens entre les VIIème et Xème siècles après Jésus-Christ.
L’équilibre énergétique de ces chakras est le gage d’une bonne santé physique et psychique. L’existence de ces centres d’énergie est aujourd’hui prise très au sérieux par la science, qui trouve les racines de ces flux dans les systèmes endocrinien, immunitaire et nerveux [4].
Au point qu’un ouvrage complet est maintenant consacré au phénomène de ces énergies subtiles dans les médecines alternatives [5]. Les chercheurs sont mêmes parvenus à identifier le chakra Ajna (également dénommé troisième oeil), sous la forme d’une glande dénommée la glande pinéale [6], située dans le cerveau, exactement au niveau du front, entre les deux yeux.
C’est ainsi que, 1 300 ans après l’intuition des Brahmanes indiens, les scientifiques ont apporté la preuve de l’existence de ce troisième oeil, dénommé ainsi par les chercheurs, car cette glande capte la lumière, et régule notre cycle circadien et d’autres hormones fondamentales à l’équilibre de notre métabolisme.
h3 La confirmation scientifique de l’existence du Prana
Une étude menée à l’université du Connecticut a permis à une équipe de chercheurs, équipée d’un dispositif dénommé Aurastar, de détecter l’énergie présente dans les chakras. Leurs conclusions font apparaître une corrélation entre l’état de santé général des patients testés et les données récoltées [7].
Ainsi, ils ont pu démontrer que la pratique du Reiki durant 45 minutes permettait de mettre en évidence que le bien-être émotionnel et familial étaient liés aux chakras Ajna (le troisième oeil) et Sahasrara (la couronne).
Avoir ressenti de la nervosité durant les 4 semaines précédent la séance, avait une incidence sur l’énergie présente dans Vishuddi (chakra de la gorge). Ainsi, cette étude confirme d’autres recherches concernant la méditation et ses effets bénéfiques contre le stress et l’anxiété, deux facteurs aggravant la santé générale des individus [8].
h4 Les vertus des pierres pour favoriser la méditation
Les vertus des pierres, connues depuis l’Antiquité (href_blanck La lithothérapie soignait déjà Aristote) puis au Moyen-âge au travers des lapidaires, aident à la méditation et participent directement à rétablir l’équilibre énergétique des chakras.
Ainsi, la pierre de lune, une très belle pierre blanche formée d’orthose d’albite (href_blanck lien vers la fiche produit Pierre de lune), facilite l’entrée dans un état de méditation profonde, jusqu’à entraîner la transe.
Il en va de même en ce qui concerne l’angélite ou encore l’apatite jaune, deux pierres connues qui s’accordent parfaitement avec les méditants pour favoriser leur entrée dans un état de méditation profonde.
h4 Les vertus des pierres pour énergiser les chakras
Restaurer l’équilibre énergétique des chakras par la méditation demande beaucoup de pratique. Toutefois, elle peut être facilitée par certaines pierres, chaque chakra étant sensible à une roche différente.
Voici quelques exemples de pierres, harmonisant chacun des chakras :
– Muladhara (chakra racine) : tourmaline noire, améthyste, grenat rouge,
– Svadhistana (chakra sacré) : jade de Chine, cornaline, labradorite,
– Manipura (chakra du plexus solaire) : amazonite, pyrite, druse de citrine,
– Anahata (chakra du coeur) : jaspe dalmatien, aventurine, gabbro,
– Vishuddi (chakra de la gorge) : aqua aura, calcite bleu, aigue-marine,
– Ajna (le troisième oeil) : sélénite, fluorine, lapis-lazuli,
– Sahasrara (la couronne) : chrysocolle, larkvit, ammonite.
Maintenant que le monde des chakras a pris un peu plus de consistance pour les esprits les plus scientifiques, il convient d’étudier une nouvelle représentation du monde, qui ouvre des perspectives encore plus vertigineuses.
h2 Les ondes sonores, exemple récent d’avancées scientifiques déterminantes
Notre perception du monde est limitée par nos sens. La représentation que nous en avons n’est que le fruit des informations analysées par notre cerveau. Nous dépendons donc non seulement de nos capacités sensorielles, mais également des capacités d’analyse de notre matière grise et de notre matière blanche.
Analyser le monde avec des appareils que nous considérons aujourd’hui comme de haute technologie, nous offre une vision de ce dernier radicalement différente de celle que nous percevons.
C’est ce qu’ont fait des scientifiques des plus grands centres de recherche américains, amenant à remettre profondément en question nos a priori sur la synesthésie, mais également sur les vertus des ultrasons dans le traitement du cancer.
Des résultats qui nous permettent de porter un regard différent sur l’énergie qui émane des pierres, et qu’aucun appareil développé à ce-jour ne sait encore mesurer, hormis en ce qui concerne la radioactivité.
h3 Les effets physiques des ondes sonores
L’étude de l’acoustique a été entreprise dès la fin du XVIIIème siècle, et a permis au physicien allemand Ernest Chaldini de mettre en évidence la formation de figures géométriques par des grains de sable mis en mouvement via le frottement d’un archet sur une plaque de cuivre [9].
En 1864, un autre physicien allemand du nom d’August Toepler inventa la strioscopie, qui est un procédé permettant de voir les ondes produites par les sons. De cette technique, est née l’idée de tenter de lire les sons de la voix se répercutant sur un paquet de chips.
L’idée, réalisée avec succès en 2014 par les scientifiques du MIT (Massachusetts Institute of Technology) de Microsoft et d’Adobe, a permis de reproduire les paroles d’un individu, simplement en filmant les déformations d’un paquet de chips qu’impliquaient les ondes sonores [10].
La même chose a été réalisée en filmant les feuilles d’une plante en pot, permettant de reconstituer la musique qui était diffusée dans la pièce.
Poussant la logique à son paroxysme, des chercheurs japonais sont parvenus, la même année, à faire entrer des objets en lévitation par la seule force des ondes acoustiques [11], ouvrant un nouveau champ de recherche dans le secteur médical.
Si la technique dite des « ultrasons focalisés de haute intensité », était déjà en phase expérimentale sur les animaux dès 2004 [12], et attend aujourd’hui l’approbation de la FDA (Food and Drug Administration) américaine sous le nom d’histotripsy [13] dans la lutte contre le cancer, ces avancées prometteuses permettent d’envisager des actes chirurgicaux sans aucune méthode invasive. C’est-à-dire, par simple déplacement d’objets dans le corps par des ondes sonores.
Une découverte qui nous permet dès lors de considérer d’un tout autre oeil les vertus des pierres permettant de nous recharger en magnétisme.
h4 L’agate indienne, pierre des magnétiseurs
Le magnétisme est souvent perçu comme une technique de charlatan, une invention juste bonne à promettre un regain de santé simplement pour permettre à celui qui s’en prévaut de gagner de l’argent.
Avec ce que nous venons de présenter, beaucoup seront maintenant tentés de reconsidérer leur a priori. En matière de pierres capables de recharger un Homme en magnétisme, l’on compte notamment l’agate indienne.
Il s’agit d’une magnifique roche volcanique jaspée de mille couleurs (verte, bleue, grise, rouge, rose), qui a notamment pour vertu de nous aider à nous recharger en énergie magnétique. Ce même magnétisme qui permet aux scientifiques d’étudier l’évolution de la géodynamique sur plusieurs milliers d’années grâce aux poteries chauffées par nos ancêtres [14].
Comme quoi, le magnétisme a bien plus de vertus que le simple usage que celui qu’on en fait pour accrocher des magnets sur la porte de notre réfrigérateur. Si vous êtes étonnés par tout ce que vous apprenez, vous n’êtes pas au bout de vos surprises, parce que vous devez encore savoir que tout le monde ne perçoit justement pas le monde de la même façon.
h3 La synestésie et la chromesthésie
Quand on vous dit que le son est une onde qui, se déplaçant à 320 mètres par seconde, ne peut pas être perçue par l’oeil humain, on ne vous dit pas tout à fait la vérité. Parce que certaines personnes sont synestésiques. Cela signifie qu’elles perçoivent une sensation que nous ne percevons pas.
Pour donner un exemple simple, certains synestésiques sont chromesthésiques. C’est-à-dire qu’un son leur permet de percevoir une couleur [15]. Si vous suivez les nombreux liens de cet article, vous vous demandez maintenant pourquoi celui-ci vous mène sur un blog de psychologie.
Tout simplement parce que, plutôt que d’être vue comme un don, la synesthésie (et par conséquent la chromesthésie) sont définies comme des « troubles de la perception sensorielles » [16]. Un grand moment de médecine.
Pourtant, ce n’est pas faute pour les artistes d’avoir réussi à photographier ces couleurs liées aux ondes sonores, à l’aide d’un néon et d’un peu d’eau [17]. Autant dire que cette « pathologie » est tout simplement une perception augmentée du monde, que possèdent certaines personnes. Ce qui, pour les esprits non-cartésiens, constitue un don.
h4 La cornaline, ou la pierre guide
Maintenant que nous avons ouvert votre champ conceptuel, nous pouvons parler de la cornaline. Cette pierre orange foncée à rouge brun est une pierre-guide. C’est-à-dire une pierre qui aide à la connaissance de soi en favorisant l’introspection. Elle est la pierre du connais-toi toi-même des philosophes grecs.
L’énergie qu’elle répand amplifie le pouvoir de visualisation de celui qui la porte et éclaire le chemin spirituel. C’est une pierre qui augmente notre perception du monde, exactement de la même manière que les synestésiques perçoivent des informations que nous n’arrivons pas à analyser.
Les résultats de cette pierre sur votre perception seront peut-être qualifiés de « pathologiques » par la communauté scientifique, sait-on jamais. Mais, ne nous laissons pas emporter dans les faux procès, tous les scientifiques ne sont pas aussi obtus. Il en existe qui osent repousser les limites de leur domaine et qui, en précurseur, ouvrent de nouveaux champs d’étude, au risque de briser leur carrière.
h2 Les vertus des pierres dans la mémoire de l’eau
C’est un débat scientifique qui a duré une décennie entière, et qui continue de diviser la communauté scientifique : les résultats obtenus en laboratoire sur la mémoire de l’eau, notamment par le professeur Benvéniste.
Relégué au banc de la communauté scientifique pour avoir fait la démonstration controversée de la capacité de l’eau à garder en mémoire des éléments qu’elle aurait contenue [18], ses études sont encore poursuivies par d’autres chercheurs aujourd’hui.
Ainsi, le physicien italien Emilio Del Guidice émit l’hypothèse d’une cohérence quantique des molécules d’eau, permettant de garder la trace d’un corps étranger autour duquel les molécules se seraient placées. Ce dernier, une fois retiré, laisserait un agencement marquant son ancienne présence [19].
Cette théorie, particulièrement défendue par les tenants de la médecine homéopathique, a également fait ses preuves en lithothérapie, grâce aux essais d’un maître-d’oeuvre dans l’aménagement du réseau fluvial autrichien : Otmar Grober.
Interviewé dans un reportage de la chaîne Arté en 2015 [20], Otmar Grober défendait l’idée que les roches de quartz forçant un cours d’eau à se diviser pour se retrouver plus loin, chargeaient l’eau en énergie. Il en faisait alors la démonstration grâce à l’un de ses ouvrages : la rampe pendule.
En l’espèce, il faisait la démonstration que la rampe pendule, faite de blocs de quartz, permettait à la flore située en aval d’atteindre une taille supérieure d’un mètre à la flore située en amont. Une preuve du rechargement énergétique de l’eau, permise par les rochers.
Ces effets de rechargement ne se limitent pas aux interactions entre l’eau et les roches. Les roches entre elles ont la capacité de se recharger mutuellement ou d’accroître leurs vertus. C’est ce que l’on appelle des « pierres synergiques ».
h3 Les pierres synergiques
Nombre de pierres peuvent agir de concert avec d’autres roches pour accroître la puissance de leur champ énergétique, et donc leurs vertus. On compte parmi elles l’amazonite, pierre favorisant la communication, qui interagit très favorablement avec l’apatite, pierre de la rhétorique. Ces deux roches se conjuguent alors admirablement avec l’améthyste, pierre de la sagesse.
Autres pierres synergiques, l’agate mousse qui, en relation avec le béryl, constituent un traitement adapté aux maladies de la poitrine. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le béryl, ainsi que l’agate mousse, harmonisent Anahata, le chakra du coeur.
Les vertus des pierres ne s’arrêtent pas là. Elles couvrent encore d’autres champs scientifiques. L’un d’eux concerne une discipline qui vient à peine d’être prise au sérieux par les chercheurs : la transe.
h2 La transe cognitive auto-induite a fait son entrée dans les laboratoires
La transe cognitive auto induite est une forme de transe chamanique. Elle a été développée par Corinne Sombrun. Cette ethnomusicienne alors en reportage pour la BBC, est entrée de manière impromptue en état de transe durant un rituel chamanique en Mongolie, en 2001.
Cartésienne, elle considère que sa capacité à entrer en transe est liée aux sons du tambour utilisé par les chamanes et, de retour en France, elle développe des morceaux de musique permettant à 90% des étudiants les écoutant d’entrer en transe.
Ainsi capable de se mettre en transe dans les conditions des laboratoires, elle permet à la science de faire la démonstration que les transes chamaniques ne sont pas du spectacle, mais une modification réelle de l’état de conscience.
Ces découvertes donnent lieu à la rédaction de plusieurs études dont l’une d’entre elles souligne notamment les résultats probants de cette technique dans la gestion de la douleur, la maîtrise de la détresse émotionnelle, la lutte contre la fatigue et les troubles du sommeil. Au point que ces auteurs proposent même de l’étendre non seulement aux malades hospitalisés en oncologie, mais même à toute la population [21].
Cette pratique, qui aurait encore prêté à sourire avant les premières recherches menées au tournant des années 2010, fait aujourd’hui l’objet d’une formation universitaire à l’université Paris 8, à destination des professionnels de santé. Une évolution qui a amené un pan de la communauté scientifique à revoir sérieusement sa représentation du monde.
h2 Repenser scientifiquement notre représentation du monde
Fer de lance d’une révolution scientifique bien trop avant-gardiste pour beaucoup de professionnels, le professeur Marc Henry, chercheur à l’université de Strasbourg, a démontré la nécessité de repenser la définition même que nous donnons à l’univers.
Dans une étude réalisée en 2019 et publiée en 2020 [22], il en arrivait à la conclusion qu’il était temps pour la science d’inclure la conscience dans la description physique de l’univers. Autrement dit, de compter sur nos biais de perception dans la compréhension du monde qui nous entoure.
Le scientifique mène un raisonnement audacieux pour tenter d’expliquer deux éléments que la science n’est toujours pas parvenue à comprendre : la conscience et l’eau. En faisant le pari de proposer un nouveau modèle permettant de séparer la conscience du corps matériel et en unifiant pour la première fois la physique, la chimie et la biologie, ce professeur prend un risque épistémologique qui ne peut pas plaire à tout le monde.
Lorsque l’on sait que la grande majorité des pierres contiennent de l’eau, l’ensemble de ces recherches nous permettent de considérer les vertus des pierres, reconnues depuis des milliers d’années par l’expérience des anciens, d’un oeil nouveau. En adossant notre pensée sur l’ensemble des résultats de ces études, nous pouvons maintenant présenter les pierres, qui justement favorisent l’accès à la transe.
h3 Les pierres favorisant la transe
Parmi les pierres qui favorisent la transe, on compte le jaspe dalmatien. On ne s’étonnera pas que ses vertus s’accordent parfaitement aux dernières études menées autour de Corinne Sombrun par les scientifiques, lui permettant de dire que la transe inhibe le cortex pré-frontal, participant à la désinhibition nécessaire à la transe [23].
Ce n’est pas un hasard si elle évoque le concept de « grande régression synaptique » qui fait quitter aux enfants leur monde si particulier pour entrer dans le monde de l’adulte, par le choix de réseaux neuronaux façonnés par l’environnement extérieur, notamment formé des nombreuses règles sociales.
Le jaspe dalmatien fait partie de ces pierres dont les vertus sont de ramener l’individu à la joie, au plaisir du jeu propre aux enfants. Cette aptitude à inhiber le cortex pré-frontal facilite l’état de transe et permet, entre autres conséquences, de guérir les blessures de l’enfance.
La pierre dénommée oeil de faucon, un silicate formé de l’oxydation de crocidolite, compte aussi parmi les pierres possédant des vertus facilitant la transe. On dit d’elle qu’elle peut amener l’esprit animal vers l’esprit humain, et à libérer l’esprit pour l’amener vers la tolérance.
Symbole de la clairvoyance et de l’épanouissement, elle met fin aux pensées parasites pour accompagner celui qui pratique l’hypnose, la méditation ou la transe, vers un état modifié de conscience.
Ce ne sont pas là les seules vertus des pierres. Chamanisme, méditation, synergie des pierres ouvrant à une plus grande perception du monde, ne sont que l’un des aspects des pierres. Il nous faut encore évoquer la psychanalyse comme dernier élément expliquant les fabuleuses vertus des pierres.
h2 Le pouvoir d’introspection, premier outil de la psychanalyse
La psychanalyse porte ses grands noms. De Freud à Reich en passant par Fromm, l’on compte également Otto Gross, penseur révolté, aux positions radicalement révolutionnaires, il proposait de former les individus à la connaissance d’eux-mêmes pour les mener vers la liberté [24].
En proposant de faire l’économie des connaissances inutiles (latin, concepts abstraits dénués de sens propres à des penseurs pensant la pensée, etc.), il voulait offrir à chacun les outils lui permettant de faire sienne le connais-toi toi-même des Grecs.
Sans initiation à la psychanalyse, les vertus propres à certaines pierres permettent d’ouvrir des portes vers ses ressources insoupçonnées qui sont littéralement contenues en notre âme et conscience.
h3 Des pierres pour apprendre à se libérer
L’agate Botswana et la labradorite sont les deux pierres majeures dont les énergies permettent de s’ouvrir à l’introspection. Véhicule privilégié de ce voyage intérieur, vers un continent si proche et pourtant inconnu, l’agate est la pierre dont les Tibétains disent qu’elle forme l’une des pente du mont Méru, montagne légendaire du centre de la terre.
La labradorite, quant à elle, était déjà connue des peuples Innus d’Amérique du Nord sous le nom de « pierre de feu ». Ils racontent qu’un guerrier frappa l’une de ces pierres d’un bleu iridescent, et que de son coeur jaillirent les aurores boréales. Pierre favorisant le magnétisme, elle est connue des radiesthésistes pour son énergie favorisant notamment l’introspection.
A côté de ces pierres extrêmement favorables à l’introspection, d’autres roches telles que la sélénite ou encore toute la famille des obsidiennes, participent à cet effet synergétique en décuplant l’énergie introspective.
Toutefois, le lien entre vertus des pierres et psychanalyse ne s’arrête pas là.
h2 L’énergie libidinale, autre concept fondamental de la théorie psychanalytique
Fondamentale dans l’équilibre des énergies, le rôle de l’orgasme a rapidement été mis en évidence par des psychanalystes comme Wilhelm Reich. Cette force libidinale qui libère les énergies et fait vibrer les corps au moment de l’acmé sexuel, fait de son absence l’une des principales causes des névroses [25].
Allant même plus avant dans ses démonstration, ce grand nom de la psychanalyse, découvreur du concept d’orgone, en référence à une énergie libidinale partagée par tout le vivant, faisant de l’incapacité à la jouissance sexuelle la cause de profonds désordres.
Il en vit les causes dans le développement de maladies ayant alors une origine psychosomatique comme le cancer, idée qu’il développa en 1948, dans un ouvrage intitulé La biopathie du cancer.
Surtout, il voyait dans une puissance libidinale inassouvie, l’origine d’affections comportementales se traduisant par de la jalousie, de l’envie, de l’agressivité, de la méchanceté ou encore de la violence.
Chez lui, l’expression triviale mais populaire de « mal(e) baisé(e) », prenait le sens d’une prescription qu’il conseilla un jour à une patiente sous la formule latine suivante : « Penis normalis dosim. Repetatur ». Autrement dit : « pénis normal à doses répétées » [26], soulignant ainsi on ne peut mieux l’importance fondamentale de la libération sexuelle.
C’est cette libération sexuelle que permet l’énergie issue de certaines pierres, que l’on retrouve dans la lithothérapie.
h3 Favoriser la libido avec les pierres
Les roches favorisant la libération sexuelle par la découverte du véritable orgasme sont peu nombreuses. On compte particulièrement la cornaline, comme principale pierre d’érotisation des pensées libidinales. Autrement dit, c’est une roche dont l’énergie stimule l’imagination et favorise la fécondité par le succès du coït.
A côté d’elle, l’on compte l’oeil de taureau, Silicate rouge à brun qui est la pierre de la force physique et donc de la virilité retrouvée. Favorisant l’ancrage à la terre et réfléchissant les mauvaises énergies, elle augmente considérablement l’énergie sexuelle.
Conjuguées avec le cristal de roche, quartz assurant l’équilibre entre le corps et l’esprit, et donc entre émotion et libido, ces pierres sont un remède efficace pour restaurer un équilibre nécessaire à tout individu.
Utile pour faire face à la névrose, née de multiples frustrations émotionnelles, la lithothérapie est devenue au fil des décennies, pour les personnes averties, le compagnon de route de la psychanalyse.
Discipline pourtant synergétique, elle fait face à des critiques acerbes qui l’affublent de n’être qu’une escroquerie reposant sur des concepts creux. Il est donc temps de terminer cet article en mettant directement ces critiques à nu.
h2 Déconstruire la critique
La lithothérapie connaît de nombreux détracteurs, qui n’hésitent pas à parler d' »arnaque » [27], de « pratiques pseudoscientifiques » [28], ou encore de « dérives sectaires » [29]. Pourtant, leur argumentation, qui se prétend scientifique en moquant le caractère pseudoscientifique de la lithothérapie, tourne tout entière autour d’une seule audition au Sénat, reprise en coeur par Le Figaro Santé, l’Unadfi (Union nationale des Associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes) [30] ou encore la Mivilud. Au point qu’il est nécessaire de déconstruire la critique pour bien comprendre à quel point elle est fallacieuse.
h3 Décrédibiliser ceux qui croient à la lithothérapie
La critique des bienfaits de la lithothérapie repose sur une technique simple : celle de décrédibiliser ceux qui vantent les mérites de la lithothérapie. En incluant des stars comme Adèle ou Naomie Campbell dans un argumentaire négatif, le Figaro Santé ne cherche qu’à décrédibiliser la lithothérapie en pointant du doigt le soutien d’une chanteuse et d’une mannequin, deux professions loin des canons scientifiques.
Pourtant, si l’on se penche sur les personnalités citées par cet article, pierre d’achoppement d’une campagne menée contre les vertus des pierres, on se rend rapidement compte que ces moralistes sont exactement ce qu’ils disent de la lithothérapie. Le Figaro cite ainsi un philosophe du nom de Stephen Law, grand critique de la lithothérapie dans un livre portant le nom de Believing Bullshit. Ce dernier se penche sur une étude pas même publiée, réalisée à l’université de Londres, ayant pour objectif de démontrer l’effet placebo des pierres.
Seul problème pour cette étude : les pierres pourraient être remplacées par n’importe quel autre médicament et les mêmes résultats seraient obtenus en terme d’effet placebo. Pourquoi ? Parce que l’effet psychologique d’un placebo est connu depuis longtemps et va même jusqu’à s’appliquer à la sensation de bien-être psychologique liée à une activité sportive [31]. L’étude est donc biaisée dès le départ puisqu’elle aura toujours le même résultat, quelque soit le médicament considéré.
Autre élément important : la qualité de l’auteur de ce livre. Stephen Law est un philosophe à l’université d’Oxford, autrement dit, le spécialiste d’une matière qui est non seulement non scientifique mais qui en plus est tiraillée par des conceptions totalement contraires sur des sujets pourtant aussi fondamentaux que le travail, tantôt vu comme une condition d’aliénation, puis comme un moyen de libération, ou encore le libre-arbitre, opposé au déterminisme absolu. Ce ne sont là que deux exemples parmi des centaines d’autres.
Tout cela pour dire que porter une critique acerbe sur un domaine tel que la lithothérapie demande plus que de simples références à un philosophe ou à l’opinion personnelle d’un homme auditionné au Sénat. Tout simplement parce que les mêmes arguments peuvent être utilisés pour mettre en lumière la fausseté de leurs démonstrations.
h3 On ne peut pas démontrer ce qui n’existe pas
Autre argument portant un point final à toute tentative d’étude sérieuse de la lithothérapie, celui disant que l’on ne peut pas démontrer ce qui n’existe pas. Critique identique au procès fait à la religion depuis les premières attaques du curé Meslier contre le christianisme [32], jusqu’à la révolution chimique initiée par Lavoisier et préfigurant le règne sans partage d’un cartésianisme dogmatique. Autrement dit, d’une prétention maladive à rejeter tout ce qui n’est pas visible, mesurable ou démontrable, niant dès lors toute forme d’expérience ou d’intuition.
Pourtant, même avant le grand Lavoisier, dont les travaux l’ont mené à la découverte de l’air et de l’eau, et lui ont valu son entrée au Panthéon de la science, les Hommes respiraient et buvaient. Ils n’avaient pas besoin de connaître la composition de ces éléments pour savoir qu’ils leur étaient non seulement nécessaires, mais même indispensables. Guillotiné en 1794, sans qu’on ne lui octroie le délai qu’il demandait pour terminer une expérience de chimie au motif que « la République n’a pas besoin de savant »[33], ce sont les mêmes bourreaux qui se jettent aujourd’hui sur la lithothérapie en prétextant qu’elle est inutile.
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[1] The Role of Intuition : Intuition plays a basic and indispensable role in mathematical research and in mordern teaching methods, DOI: 10.1126/science.156.3775.605, publié dans Science, le 05 mai 1967, volume 156, issue 3775, pages 605-610.
Lien externe : https://www.science.org/doi/10.1126/science.156.3775.605
[2] Revue des études grecques, tome VI, janvier-mars 1894, Le lapidaire d’Aristote, F. de Mély, Ernest Lecroux éditeur, Paris, p. 182.
[3] https://www.laradioactivite.com/site/pages/decouvertedunoyau.htm
[4] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1142191/
[5] The scientific basis of integrative medicine, Léonard A. Wisneski, seconde édition, CRC press éditeur, 2009.
[6] The human pineal gland: a review of the « third eye » and the effect of light, 1987, PMID: 3435677 DOI: 10.1111/j.1442-9071.1987.tb00092.x.
Lien externe : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16771606/
[7] Reiki and its effect on the Chakras, as Measured by the Aurastar Imaging Device, Univeristé du Connecticut, page 33.
Lien externe : https://opencommons.uconn.edu/cgi/viewcontent.cgi?article=1049 HYPERLINK
[8] Stress and Anxiety Management in Nursing Students : Biofeedback and Mindfulness Meditation, doi:10.3928/01484834-20150814-07.
[9] https://fr.wikipedia.org/wiki/Ernst_Chladni#Les_figures_acoustiques_de_Chladni
[10] https://news.mit.edu/2014/algorithm-recovers-speech-from-vibrations-0804
[12] Esnault O, Franc B, Monteil JP, Chapelon JY. « High-Intensity Focused Ultrasound for Localized Thyroid Tissue Ablation: Preliminary Experimental Animal Study » Thyroid 2004;14(12).
[14] https://www.pnas.org/content/118/34/e2100995118
[15] http://synesthesie-info.psyblogs.net/2014/03/les-synesthesies-son-couleur-audition.html
[17] https://www.lindengledhill.com/new-gallery/dqsoick979jrftucd7ilz81h36djin
[18] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC534457/
[19] https://www.researchgate.net/publication/279066458_Illuminating_water_and_life_Emilio_Del_Giudice
[20] https://www.youtube.com/watch?v=R-lSkt9DJZU
[21] La transe cognitive auto-induite : caractéristiques et applications thérapeutiques potentielles, DOI : 10.3917/heg.112.0192, Hegel, volume 11, numéro 2, 2021, pages 199-200.
[22] Consciousness, Information, Eclectromagnetism et eau, Marc Henry, Substantia, international journal of the History of Chemistry, DOI: 10.13128/Substantia-645.
[23] La diagonale de la joie : voyage eu coeur de la transe, Corinne Sombrun, éditions Albin Michel, 2021.
[24] Les freudiens hérétiques, Michel Onfray, édition Grasset et Fasquelles, 2013, p.96.
[25] Ibid., Les freudiens hérétiques, pages 136-137.
[26] Ibid., Les freudiens hérétiques, page 140.
[27] https://sante.lefigaro.fr/article/la-lithotherapie-ou-la-grande-arnaque-des-pierres-guerisseuses/
[28] https://fr.wikipedia.org/wiki/Lithoth%C3%A9rapie
[29] http://www.senat.fr/rap/r12-480-2/r12-480-26.html
[31] Aérobic Exercise and le Placebo Effect: A Controlled Study.
Lien externe : https://paulogentil.com/pdf/Aerobic%20Exercise%20and%20the%20Placebo%20Effect%20-%20A%20Controlled%20Study.pdf
[32] Pensées et Sentiments sur une partie des erreurs et des abus de conduite et de gouvernement des hommes où l’on voit des démonstrations claires et évidentes du monde… », Jean Meslier, légué à sa mort à ses paroissiens d’Etrepigny, en 1729.
[33] https://www.scienceshumaines.com/lavoisier-1743-1794-pere-fondateur-de-la-chimie_fr_41253.html
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